Renault Group

Glissez-vous dans les coulisses des essais de ZOE e-Sport Concept avec Nicolas Prost !

20 juillet 2017
2017 - Groupe Renault - Zoe esport concept - Nicolas Prost
zoe
Circuit de l'Ouest Parisien à Dreux (France), le jeudi 22 juin 2017 – Nous vous invitons à découvrir dans les coulisses des essais de ZOE e-Sport Concept, le concept car électrique sur-vitaminé révélé au dernier Salon de Genève. Nicolas Prost, un des pilotes de l'écurie Renault e-Dams, était présent pour essayer le véhicule. Découvrez ses premières impressions de conduite : sensations garanties...
par Renault Group

Vous essayez ZOE e-Sport Concept pour la première fois, quelles sont vos premières impressions ?

Je suis très impressionné par l'accélération ! Même si c'est difficile de comparer à une Formule E. Nous ne sommes clairement pas sur le même type de voiture : la Formule E est une monoplace et ZOE e-Sport Concept est une citadine avec une carrosserie de berline. L’une fait 880 kg, l’autre en fait beaucoup plus. Elles sont très différentes. Au niveau du freinage et de la performance dans les virages, ZOE e-Sport Concept ne peut pas rivaliser avec la Formule E du fait de son poids. Mais je reste quand même très surpris par l’accélération. On sent bien que tout le travail fait en Formule E sert dans cette voiture et on se rend compte encore une fois du potentiel sportif d’une voiture électrique, au niveau de l’accélération.

Comment voyez-vous l'avenir de la Formule E ?

Aujourd’hui, tous les voyants sont verts ! Il y avait beaucoup de sceptiques ou de prudents au démarrage, mais je crois que la discipline a dépassé toutes les espérances. Neuf constructeurs sont impliqués sur dix équipes. Le show offert à la télé est vraiment incroyable. C’est peut être la meilleure forme de course automobile en terme de spectacle : avec des dépassements et des grosses bagarres. On se rend compte que finalement, même si les voitures électriques ne sont pas les plus rapides, elles offrent un niveau de performance tout à fait satisfaisant, proche de celui d’une Formule 3.

Pouvez-vous nous parler de l'audience du championnat de Formula E ? Qui sont les spectateurs ?

C’est assez compliqué de connaitre l’audience exacte. Ce que je sais c’est qu'elle existe, qu'elle est très présente et qu'elle ne fait que grandir. La Formule E se place déjà en face de catégories comme celles des 24 Heures du Mans ou le DTM (Deutsche Tourenwagen Masters) qui sont là depuis beaucoup plus longtemps. Il y a beaucoup d’interaction avec les réseaux sociaux, ce qui montre aussi qu'elle intéresse un public plus jeune et impliqué différemment. Je pense que cette audience vient notamment du sport automobile traditionnel de Formule 1 et d’autres catégories, mais pas que. Sur les courses, le public qui assiste est beaucoup plus jeune. Quand je dis beaucoup plus jeune, ce n’est pas seulement en moyenne, ce sont vraiment des enfants très jeunes qui viennent avec leurs parents sans doute plus rassurés par cette discipline, notamment par rapport au bruit. D'autres populations très différentes sont également présentes par rapport à celles des compétitions sportives traditionnelles. Quand je vois que Greenpeace est partenaire de la Formule E, je me dis que le championnat a réussi à faire le pont avec l’écologie et a attiré des gens qui auraient sans doute détesté le sport automobile et qui sont aujourd'hui capables de saisir tout l'intérêt d'une telle discipline.

De votre point de vue, quel est l'avenir du championnat de Formule E ?

Il faut être prudent sur le développement du championnat dans le futur. Je ne pense pas qu’on puisse faire beaucoup mieux que ces deux premières années et demie. L’avenir pour la Formule E, c’est de continuer à grandir à un rythme contrôlé. C’est important d’ouvrir les technologies, de faire progresser les voitures, mais il ne faut pas que cela créée de trop gros écarts entre les compétiteurs, il ne faut pas non plus que les investissements s'envolent. Les budgets doivent rester cohérents par rapport à la visibilité. On a vu beaucoup de championnats se griller les ailes à vouloir ouvrir la compétition à d'autres participants  trop vite. Je pense que, pour l’instant, le championnat est très bien géré, mais ne nous enflammons pas !  C’est quand même le spectacle qui créée l’attrait. Si demain une équipe est trop performante et va deux secondes plus vite que les autres, il n’y aura plus aucun intérêt à regarder. On sait très bien que les budgets, c’est très important, mais il faut veiller à conserver un règlement technique qui maintient un budget raisonnable pour assurer un spectacle à la hauteur des attentes du grand public.

 

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