Il est 12h30 à New Delhi, heure de pointe. Quoique, c’est toujours un peu l’heure de pointe lorsque la ville en question compte 29 millions d’habitants. Et la situation risque encore d’évoluer : d’ici 2028, la capitale de l’Inde devrait devancer Tokyo, pour devenir la ville la plus peuplée au monde.
Ici, les rues sont encombrées de moyens de transports en tout genre : bus, vélos, scooters, side-cars, charrettes ou rickshaws plus connus chez nous sous le nom de « tuk-tuk »... Alors forcément, le bruit est omniprésent. La sécurité, beaucoup moins. Notamment en raison de la surpopulation. Ainsi, il n’est pas rare de croiser toute une famille sur une mobylette ou des bus bondés à l’excès. Et partout en Inde, l’urbanisation croissante nécessite des réponses de mobilité.
Seulement, alors même que l’Inde est le 2ème pays le plus peuplé au monde, il affiche l’un des taux de motorisation les plus faibles. Une mobilité à deux vitesses, qui engendre des inégalités. Parmi elles, l’accès au travail pour les femmes : seulement un quart d'entre elles ont un emploi.
Conscient de l’importance de s’investir sur de nouveaux marchés internationaux, le Groupe Renault déploie depuis de nombreuses années une stratégie ambitieuse, renforcée par les objectifs du plan Drive the Future.
Le Groupe Renault s’est installé progressivement en Inde. D’abord à Chennai en 2010 avec une usine conjointe Renault-Nissan et son centre de design associé. Puis avec le lancement du Duster en 2012. Sortir des berlines pour aller vers le SUV fut un virage décisif. En 2015, le Kwid naît. La tendance s’accélère. Imaginez : une citadine au look de SUV, fun et pensée pour les nouvelles générations des fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Présent à la fois sur les petites citadines, et sur des véhicules plus imposants comme Kaptur, le Groupe Renault apporte une pierre supplémentaire à son édifice indien.
TRIBER, lui, va encore plus loin. Conçu et développé en Inde, ce mini-monospace va au contact de la population, de ses attentes et de ses envies. Il répond à un besoin, créant là une réelle demande. Aussi nombreux soient-ils, les clients indiens ont une forte attente sur des véhicules compacts et habitables. Plus faciles à utiliser et manier, ceux-ci représentent la moitié des ventes en Inde.
Là-bas, le tiercé gagnant se résume en 3 mots : modularité, habitabilité et prix accessible. La solution ? Casser les codes ! C’est l’objectif de TRIBER, inclassable. Un nouveau concept innovant et polyvalent, qui permet de passer facilement de 5 à 7 sièges, tout en faisant de sa compacité un atout. Fabriqué sur une nouvelle plateforme modulaire de l’Alliance, qui sera partagée avec de futurs véhicules, il incarne un autre objectif du plan stratégique Drive the Future.
D’ICI 2022
80 % de nos véhicules seront fabriqués sur des plateformes communes au sein de l’Alliance
Déjà entendu parler de la Puja ? Dans la tradition hindoue, c’est une cérémonie d’offrandes qui apporte réussite à celui qui l’honore. Elle fait partie du quotidien des Indiens hindous. Une coutume respectée par le Groupe Renault. Ainsi, lors de la remise du véhicule aux clients, un officiant fait retentir une clochette et consacre la voiture, en offrant des denrées comme des fleurs fraîches ou des épices.
Ouvrez les yeux, levez la tête. Les lumières brillent, les immeubles s’étendent jusqu’au ciel, la foule se masse. Bienvenue à Shanghaï : 26 millions d‘habitants, l’une des plus grandes mégapoles au monde, cœur économique de la Chine. Ici, le marché n’est pas le même que celui de l’Inde. Il faut penser électrique. Car 60 % des véhicules électriques mondiaux sont vendus dans les frontières de l’Empire du milieu.
D’où le lancement de Renault City K-ZE, au sein de la co-entreprise entre l’Alliance Renault-Nissan et Dongfeng Motor Group Co., Ltd., eGT New Energy Automotive Co., Ltd., qui deviendra à terme un véhicule mondial. Le véhicule bénéficie du leadership mondial de l’Alliance en matière de technologies de véhicule électrique et de conception automobile. Il peut aussi compter sur l’expertise de Dongfeng, notamment en matière de coûts de fabrication, particulièrement compétitifs.
Autre initiative du Groupe Renault à Shanghaï : l’ouverture d’un centre de design en 2019. Une manière de profiter de l’essor d’une ville inspirante ! 32 nationalités y cohabitent, pour développer une approche multiculturelle et créative au plus près des clients chinois.
Dans les années 30, à l’époque des concessions européennes, le Groupe Renault exportait déjà des châssis en Chine. L’époque a bien changé. Désormais, il s’agit de comprendre les enjeux chinois, alors que le pays est devenu le 4ème marché du Groupe à travers le monde. Un potentiel de développement plus que jamais au cœur de nos préoccupations. Aujourd’hui, notre implantation fonctionne aussi grâce aux acteurs locaux, pour proposer aux clients chinois des véhicules adaptés.
L’Asie est un territoire d’expression formidable pour le Groupe Renault. L’un des continents clé pour la réussite de son expansion internationale. Mais la connaissance des marchés locaux ne se limite pas à l’Inde ou la Chine.
Preuve en est, la Russie, l’un de nos marchés phares : le 2ème du Groupe, en volume. Le lancement d’Arkana fin mai 2019 montre là aussi notre adaptabilité. Fabriqué dans notre usine de Moscou et développé avec des spécialistes du marché russe, ce coupé SUV réunit le meilleur des deux mondes pour attirer les clients en Russie.
Demain peut-être, le Brésil sera notre prochain voyage, ou bien la Corée, l’Australie, ou encore l’Afrique du Sud. Où que l’on aille, la clé sera d’aller sur le terrain et à la rencontre de nos futurs clients, quelle que soit leur culture. Pour comprendre leurs besoins et apporter des solutions de mobilité au plus grand nombre !