Pour l’équipe Renault-e.dams, victorieuse des deux premiers championnats de Formula E, toutes les courses du calendrier sont importantes. L’équipe fondée par Alain Prost et Jean-Paul Driot les abordent toutes avec la même ambition : gagner. Et, elle connaît bien le mode d’emploi puisqu’elle a remporté quatre des cinq premières manches, cette saison. Impressionnant !
Bien sûr, la course de Paris revêt une saveur particulière pour Renault et, cette année, tout a été fait pour maximiser les chances de victoire autour des Invalides. Nous avons suivi la séance d’entrainement de Nicolas Prost (actuellement troisième au championnat) dans le simulateur de l’équipe, près du Mans.
Pour le pilote français, il s’agit d’un rituel crucial :
Avant chaque course, nous passons une journée dans le simulateur. Nous avons un scan 3D de chaque piste et cela nous permet de préparer au mieux les spécificités du circuit à venir. »
Dans la pénombre d’une salle dédiée, le pilote prend ainsi place dans une coque de monoplace reliée au sol via des vérins qui permettent de restituer le comportement de la voiture modélisé dans les ordinateurs de l’équipe. Devant lui : un écran panoramique courbé. En retrait : un ingénieur analyse ces tours virtuels, prend note des commentaires du pilote et lui proposent des réglages différents. Pas de doute : nous sommes très loin d’un jeu vidéo !
Quel est l’objectif d’une telle séance de travail ?
Il est double, explique Nicolas Prost. Le simulateur permet de caler son pilotage, sachant que le circuit de Paris n’est pas un circuit permanent et qu’ il présente deux types de revêtement très différents. Il est d’autant plus important d’avoir bien le circuit en tête qu’en Formule E, il nous est impossible de tourner sur place avant la journée de course. Et, ce jour-là, tout s’enchaîne très vite. Il est donc vital d’anticiper au maximum : au niveau du pilotage mais aussi au niveau de la stratégie de récupération d’énergie, point fondamental en Formula E ».
Le règlement de Formula E fait en effet la part belle à cet exercice. Et, en cette matière, pas question d’improviser :
Le règlement nous autorise à utiliser entre 70 et 80 % de la puissance qui serait nécessaire pour disputer la course à pleine puissance, résume Nicolas Prost. Il faut donc gérer au mieux cette quantité d’énergie. Deux moyens pour ça : lever un peu le pied en fin de ligne droite et récupérer un maximum d’énergie grâce au système de récupération connecté au freinage. A nous donc de déterminer le meilleur ratio pour chaque partie du circuit. C’est ce que nous faisons lors de ces séances de simulateur. Nous passons en revue tout le panel des situations, que ce soit en mode qualification ou en mode course. »
Rendez-vous Samedi 20 mai à 16h dans les rues de Paris pour découvrir les Formules électriques !
Vous avez envie d’offrir un petit bonus d’énergie à Nicolas Prost et Sébastien Buemi, samedi ? C’est possible : votez pour eux afin qu’ils bénéficient du fan-boost réservé aux pilotes les plus populaires. Un peu d’énergie supplémentaire, ça peut faire la différence en Formula E !