Cette fois-ci, c’est sur un circuit permanent que les deux pilotes des R.S.16 vont devoir s’exprimer. Tracé juste en bordure de l’aéroport de Kuala Lumpur, la piste de Sepang offre un panel intéressant de virages.
C’est un circuit moderne. Il est beau et très fluide avec deux longues lignes droites, des virages rapides et quelques gros freinages. Il offre aussi plusieurs bonnes opportunités de dépassement.
Jolyon Palmer
Tout comme à Singapour, les pilotes devront faire face à un climat chaud et humide qui devient vite très éprouvant physiquement une fois que l’on est sanglé dans un cockpit pour deux heures d’effort intense. Pas de quoi rebuter Kevin Magnussen ! Le Danois a vécu lors du dernier Grand Prix, il y a quinze jours, une expérience extrême.
En fait, je n’avais pas d’eau dans la voiture alors qu’il s’agissait de l’une des courses les plus chaudes de la saison. C’était loin d’être idéal mais j’ai surmonté cette situation en la reléguant loin dans mon esprit afin de me concentrer sur mon pilotage. Et ça a été payant !
Les pilotes ne seront pas les seuls à être soumis à rude épreuve.
Le management des pneus sera crucial.
Kevin Magnussen
Pour réussir sur ce point, il faudra tenir compte d’un nouveau paramètre. Habituellement, la piste est très lisse, ce qui est un point positif. Toutefois, cette année, le revêtement a été refait et j’espère que ce sera encore mieux. Nous le découvrirons lors des essais libres. A l’image du tracé, le réglage de la voiture relève d’un fin compromise. La piste requiert plutôt un équilibre de type haute vitesse mais, en même temps, la stabilité de freinage à basse vitesse et la traction sont aussi deux facteurs importants.
Bob Bell, le directeur de la Technologie F1
Très rythmé par sa succession de virages moyens à rapides, le circuit de Sepang ne permet pas vraiment de récupérer beaucoup d’énergie par le biais du système hybride lié au freinage. En revanche, le système de récupération d’énergie lié aux gaz d’échappement sera, lui, très sollicité. Sepang est même l’une des pistes les plus exigeantes sur ce point.
Le Grand Prix de Malaisie est cependant attendu avec impatience par toute l’équipe, les circuits rapides nous conviennent mieux et nous devrions être en mesure d’exploiter pleinement les petites évolutions mécaniques et moteur que nous avons introduite à Singapour.
Cyril Abiteboul, le directeur général