Fondée par Alain Prost et Jean-Paul Driot, l’équipe Renault e-dams aborde cette nouvelle saison sous le signe de la stabilité avec Sébastien Buemi (champion en titre), Nicolas Prost (vainqueur de la dernière épreuve disputée) et une Renault Z.E. 16 aux performances optimisées.
C’est très simple ! Victorieuse du championnat par équipes lors des saisons 1 et 2, et titulaire du titre pilotes grâce à Sébastien Buemi, l’équipe Renault e.dams visera cette année encore les deux titres face à une concurrence de plus en plus relevée.
Renault est le premier constructeur à s’être investi en Formula E. Partenaire technique du championnat à son lancement, Renault a fait bénéficier les organisateurs de son expérience dans la production de véhicules électriques pour établir le cahier des charges « sécurité » de la monoplace. L’équipe Renault e.dams s’est ensuite engagée en tant que concurrent.
Lancée en 2014, la Formula E est le premier championnat de monoplaces 100 % électrique. Elle se pose comme la vitrine de la mobilité électrique au cœur des villes. Similaire à une monoplace classique vue de l’extérieur, la Formula E se distingue par un bruit réduit, une fois en action.
Il suffit de jeter un œil sur la liste des engagés de cette saison 3 pour en prendre la mesure. Jaguar, Audi et BMW rejoignent en effet Renault, DS, Mahindra et Venturi. Même Mercedes a annoncé sa venue pour 2018. La Formula E est « the place to be » !
La Formula E défriche un terrain encore vierge et n’est qu’au début de son développement. La technologie actuelle permet pour l’instant de développer 270 ch, une puissance encore éloignée des presque 900 chevaux des Formule 1 actuelles. Patience…
Les courses de Formula E se disputent généralement sur des circuits temporaires, assez courts, tracés au cœur des villes. D’ailleurs, afin de composer avec les bouches d’égouts, la garde au sol des monoplaces est 50 % plus élevée que sur une Formule 1 !
Les meetings de Formula E sont concentrés en une seule journée. Les courses durent une quarantaine de minutes et les pilotes changent de voiture à mi-course. Attention : le départ n’est pas précédé par un tour de chauffe !
Les pilotes disposent d’une quantité d’énergie donnée qu’ils peuvent optimiser grâce à un système de récupération de l’énergie dissipée au freinage. La gestion de cette récupération est la clé du succès. Elle permet d’augmenter son allocation énergétique de près de 20 % !
L’événement majeur est l’implication de trois constructeurs supplémentaires mais aussi l’apparition de nouvelles villes au calendrier comme New York, Montréal, Marrakech et Hong Kong. Sur le plan technique, le règlement est stable : les constructeurs sont libres d’utiliser leur propres moteur, boîte et système de management de batterie.